TLEMCEN
Autant le dire tout de suite, notre (trop court) passage par Tlemcen fut un grand coup de cœur. Et la ville en elle-même, si elle ne manque pas de richesse, n’en est pas la seule responsable. La rencontre de nos joyeux hôtes coughsurfers, Riad, Djelal, Fatiha et Rachid, fut une surprise agréable. Leur gentillesse, leur humour, et l’amour qu’ils portent à leur région ont largement contribué à l’intérêt de notre séjour. Avec eux, autour d’une bonne pizza, nous pouvions discuter à cœur ouvert des religions et de plein d’autres sujets encore.
Tlemcen fut la capitale de plusieurs royaumes berbères prestigieux dont celui des zianides qui édifièrent une mosquée immense dont il ne reste que le minaret. On raconte qu’il était tellement grand que le muezzin devait y monter en âne pour appeler à la prière. Au XII-XIII° siècle, Tlemcen comptait autant d’habitants que Paris.
Tlemcen est une ville qui voit grand. Un complexe 5 étoiles de 500 places a été construit sur les hauteurs pour la conférence islamique d’avril. Un téléphérique mène déjà à cette Tlemcen huppée. L’avenir de cette structure est incertain.
Le grand bassin a été construit par un roi zianide pour que sa fille puisse s’y baigner. Barberousse y aurait noyé les derniers princes de cette dynastie.
On trouve de nombreux remparts, marques des sites des différentes dynasties.
Dans la vieille ville, les ruelles sont étroites. Il n’est pas rare de se retrouver dans une impasse. Les maisons ont gardé leur cachet.
Le marché est l’occasion de faire des portraits sans se faire remarquer.